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Développement du secteur de la noix de cajou Burkina Faso / Benin
Augmentation de revenus, autonomie et emploi
Contexte
Au Burkina Faso et au Bénin, la noix de cajou est un important produit d’exportation. 90% des noix brutes sont exportées et traitées dans des usines en Asie. La demande en noix de cajou est importante au niveau mondial, mais la productivité des plantations dans l’Afrique de l’Ouest est faible et la qualité des noix n’est pas toujours constante. De nombreux producteurs de noix de cajou ne veulent plus être des paysans, et puisqu’ils travaillent souvent individuellement, il leur est difficile de générer des revenus. Les arbres sont souvent plantés trop près les uns des autres et sont mal entretenus. Il manque aussi une connaissance des techniques de récolte, de tri, de séchage et de stockage. Le prix actuel de la noix de cajou sur le marché international étant élevé et les possibilités de crédit absentes, les paysans ne sont pas prêts ou pas en mesure d’investir dans de la qualité durable. Ceci est un danger à long terme pour leurs sources de revenus.
Initiative
Des formations en agriculture pour 10.000 paysans, des crédits et produits d’épargne pour 5.000 paysans ainsi que le soutien de 150 coopératives paysannes (en méthodes agricoles, stockage, vente et livraison) permettraient aux producteurs de noix de cajou d’augmenter leurs revenus. On investira à tous les niveaux dans le futur d’une chaîne durable et inclusive, dans laquelle les volumes de production pourront augmenter et la qualité pourra être considérablement améliorée (noix plus grosses, moins de pertes, humidification optimale). En outre, l’investissement concernera l’industrie de transformation dans le pays, qui sera concurrentielle. Ceci signifie de meilleurs débouchés pour les noix brutes, mais également pour l’emploi local de plus de 1.700 personnes (principalement des femmes). À terme, les produits résiduels de la noix de cajou pourront être transformés en d’autres produits, comme le jus de la pomme de cajou et l’huile de l’écorce. Ainsi, de nouveaux emplois seront créés, qui seront de surcroît durables et innovateurs. Afin d’augmenter au maximum les effets durables, priorité sera donnée à la rentabilité de tous les éléments de la chaîne. L’objectif du projet est d’aider à faire en sorte que le secteur de la noix de cajou au Bénin et au Burkina Faso soit efficace, durable, rentable et concurrentiel.
Impact
On visera à une augmentation des revenus et à un renforcement de l’autonomie des paysans en mettant l’accent sur la formation, en offrant des possibilités de financement, la création de débouchés stables et l’incitation à faire de la qualité. Les usines de traitement locales proposeront de ce fait de nouveaux emplois. Ceci est un système équilibré de dépendance et d'indépendance réciproques, du fait même que les paysans ne seront pas obligés de vendre les noix brutes via le consortium. Afin d’assurer un apport stable, on formera davantage de paysans qu’il n’en sera nécessaire pour traiter la récolte dans les usines. Plus il y aura de bénéfices réalisés dans l’usine, plus les paysans en profiteront. Des activités ayant trait à l’éducation et à l’approvisionnement en eau seront liées à ce trajet de renforcement.